Ne touchez pas à mon église

Jeudi le 1er novembre était dédié au sujet du patrimoine, un sujet émotif. La projection du film Ne touchez pas à mon église! a eu lieu au cinéma Beaubien en présence du réalisateur Bruno Boulianne.

Ce film nous apprend que le cas de l’église Saint-Marc n’est pas isolé. Déjà, plus de 300 églises au Québec ont été converties ou démolies. Des 1600 églises restantes, la moitié, donc 800, sont appelées à aussi trouver de nouvelles vocations dans les prochaines années. La démarche Imaginons Saint-Marc prend d’autant plus d’importance dans ce contexte, parce que nous devons élargir la réflexion. À noter, il y aura une autre projection du film le lundi 26 novembre à 19 h 30.

Samir Admo, conseiller en urbanisme et membre de l’équipe Imaginons Saint-Marc a offert les clarifications suivantes sur les classifications des églises.

  • La ville tient une liste des lieux de culte sans leur attribuer une gradation.
  • Le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ) a évalué et classé en 2003 des églises et lieux de culte. Cette gradation détermine lesquels peuvent recevoir une subvention (du ministère de la Culture). L’église Saint-Marc est classée Moyenne (D).
  • Le Diocèse de Montréal est propriétaire des bâtiments, mais sa mission est plutôt pastorale. Ainsi, il prend soin surtout des églises encore ouvertes au culte et et ne peut prendre en charge le patrimoine.

C’est là, note Samir, que les initiatives citoyennes prennent de l’importance. Elles visent le transfert de ces lieux de culte aux communautés. Les actions citoyennes et les actions des OBNL actualisent la mission communautaire des églises. Le résultat permet la sauvegarde innovante et la mise en valeur du patrimoine. La démarche Imaginons Saint-Marc en est un très bon exemple.

L’atelier sur l’intensité patrimoniale a ainsi débuté.


Chacun est allé à la recherche de quatre éléments du patrimoine significatif pour soi.

Ensuite, il y a eu partage.

Et mise en commun. Les participants sont tiraillés, voulant bien sur tout mettre en valeur : les vitraux, l’orgue, le plancher, les luminaires, les boiseries.

Mais l’idée de regarder le patrimoine selon les usages futurs a commencé à prendre place.

Et pendant ce temps, les enfants dessinent là où ils se sentent bien.

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